RANDOM ACTS OF VIOLENCE - GOD BLESS AMERICA
LE FILM EST EN COMPETITION NOUVEAU GENRE POUR L'ETRANGE FESTIVAL 2020. Loin de son pote de toujours Seth Rogen, Jay Baruchel essaie tant bien que mal de se frayer un chemin en tant que réalisateur. Son dernier film Random Acts of Violence, slasher méta produit par SND, montre à nouveau les grandes failles qui existent encore dans ses choix de mise en scène. Si les cinq premières minutes entretiennent l’illusion d’une grammaire intermédiale bien digérée, le reste du long-métrage sombre vers un sous-texte odieux sur le cycle naturel de la violence. Et c’est bien dommage, car les références de Baruchel apparaissent très fortement dans le film. Bien aidée par la photographie de Karim Hussain, l’équipe technique réussit à donner un mouvement cinématographique à un médium loin d’être bêtement transposé à l’image. Le réveil du meurtrier dans son antre ou un plan large en grand angle flattent l’œil et semblent dessiner à première vue une mythologie pas dénuée d’intérêt sur le papier. Le p